Des outils et des hommes

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Publié le 18 octobre 2003
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Ces officinaux croient aux réseaux de soins et se sont engagés aux côtés d’autres professionnels de santé. Ils prouvent que la profession y a sa place et pour rien au monde ils ne reviendraient en arrière. Témoignages et conseils.

Depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, de nouveaux critères d’organisation, de fonctionnement et de financement ont été fixés pour les réseaux de santé. Un financement spécifique nouveau – la dotation régionale de développement des réseaux (DRDR) – a été ainsi mis en place. Il s’agit de la première enveloppe financière couvrant les champs sanitaire, médicosocial et social au sein de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM).

Sur le terrain, l’animation régionale de ces réseaux est confiée conjointement à l’agence régionale de l’hospitalisation (ARH) et à l’union régionale des caisses d’assurance maladie (URCAM) qui, en servant désormais de guichet unique, simplifient grandement les démarches.

Les réseaux de santé ayant pour objectif de favoriser l’accès aux soins, la coordination, la continuité ou l’interdisciplinarité des prises en charge sanitaires, des pharmaciens se sont naturellement engagés aux côtés d’autres professionnels pour permettre une prise en charge adaptée aux besoins de la personne tant sur le plan de l’éducation à la santé, de la prévention, du diagnostic que des soins.

Mais il faut bien l’avouer, les officinaux sont encore très peu à s’investir. Manque de temps, complexité administrative, course sans fin aux financements, difficultés à se faire accepter par les autres professionnels de santé…, les raisons sont nombreuses. Pourtant, ceux que nous avons interrogés sont unanimes : le réseau de santé, c’est l’avenir de la pharmacie. Alors si vous hésitez encore, voici leurs témoignages et leurs conseils.

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