Ce que vous en pensez

JACQUES LEDOUX, Vitry-en-Artois (Pas-de-Calais)

Nous devons régulièrement nous demander comment apporter un meilleur service à la population et nous rendre indispensables. En ouvrant des pistes pour l’avenir, ce Livre blanc présente forcément un intérêt. Et quand bien même les idées proposées ne seraient pas innovantes, l’objectif est de nous remobiliser sur notre rôle d’acteur de santé. Ce document nous fait découvrir les nouvelles missions à accomplir et, si nous n’y allons pas, d’autres iront à notre place. Cela doit s’accompagner d’une révolution des modes de pensée de nos politiques et du public, car nous ne pouvons plus continuer à rendre des services gratuitement.

GILLES SALLEFRANQUE, Toulouse (Haute-Garonne)

Le livre blanc peut être une bonne base de travail. Ses propositions intéressantes vont devoir susciter des débats et des échanges. Les solutions retenues pourront varier d’une officine à l’autre, une opportunité pour l’un ne l’étant pas forcément pour l’autre. L’amélioration de la qualité de notre acte pharmaceutique et du service rendu au patient est un enjeu important alors que la grande distribution se tient en embuscade. Le livre blanc va nous permettre d’anticiper les prochaines attaques contre notre monopole.

JEAN PHILIPPE VESIN, Denain (Nord)

Le livre blanc présente un intérêt théorique et prospectif mais pas pratique. On peut lancer des idées à perte de vue, ouvrir de nouveaux horizons ou même rêver, ce n’est pas pour autant que les pharmaciens disposeront des moyens nécessaires. Certaines évolutions proposées ne sont pas envisageables parce qu’elles nécessitent des modifications législatives qui sont loin d’être évidentes. La profession souhaite un partage des compétences, mais avancer dans cette direction est risqué. Marcher sur les plates-bandes des autres professionnels de santé peut être perçu comme un acte de commerce concurrentiel.

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