Génériques : La Fédération va lancer en janvier une campagne « politique »

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Publié le 10 décembre 2005
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En obtenant gain de cause sur les TFR lors du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2006, la profession a remporté une victoire mais pas la guerre, estime la FSPF. Le syndicat craint en effet que les économies prévues dans le nouveau Plan médicament ne soient pas toutes au rendez-vous. « Il est fort probable que le ministre de la Santé revienne à la charge dans six mois ou dans le PLFSS 2007 », a fait part Jean-Pierre Lamothe, vice-président de la Fédération, lors d’une conférence-débat organisée lundi dernier par le groupement Europharmacie.

La Fédération veut prendre les devants en lançant en janvier et pendant deux mois une campagne vitrine « positive » dans les officines destinée à marquer les esprits. « Le but sera de dire bravo aux patients qui ont accepté les propositions des pharmaciens en matière de générique et de les féliciter d’avoir ainsi contribué à réaliser 1,5 MdEuro(s) d’économies », explique Jean-Pierre Lamothe.

Cette campagne (« Notre pharmacien dit oui aux économies si la santé y trouve son compte ») est habile. Elle capitalise sur la sympathie et l’adhésion des clients pour en faire les alliés de l’officine tout en promouvant la substitution. A l’inverse, elle peut devenir, en cas de coup dur, une arme politique pour rendre impopulaires de futures mesures à l’encontre des médicaments, et notamment des génériques. A quelques mois des élections présidentielles, la Fédération s’est déjà invitée dans les débats…

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