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Education pour la santé : L’HTA coeur de cible de l’officine en février
La campagne de communication grand public sur l’HTA organisée par l’Ordre, en collaboration avec les syndicats et les groupements, sera lancée pour une durée de un mois le 1er février. Des annonces sont prévues dans 61 titres de la presse quotidienne régionale. Toutes les officines recevront à la mi-janvier un kit comprenant une affiche et deux séries de dépliants : « Votre hypertension au quotidien », à l’attention des hypertendus déjà suivis, et « Prenez votre tension à coeur », destiné aux adultes potentiellement concernés.
« Dix millions de Français sont concernés, pourtant beaucoup l’ignorent, note Isabelle Adenot, présidente du conseil central A. Tout reposera sur la mobilisation des pharmaciens. » Ils sont ainsi invités à sensibiliser les patients à l’importance d’une tension équilibrée, à enseigner les bons réflexes pour protéger et surveiller leur tension, expliquer l’action des médicaments contre l’HTA et favoriser l’observance, promouvoir les bonnes règles hygiénodiététiques. « Attention, cela ne doit pas se limiter à une action d’un mois », prévient le président de l’Ordre, Jean Parrot.
Il est vrai que le pharmacien sera observé dans ce type d’action. D’autant qu’un comité scientifique, comprenant notamment des pontes du cardiovasculaire, est impliqué. « Des travaux scientifiques ont montré que le relais pharmacien sur ce que conseille le médecin a une influence sur la réussite et l’observance du traitement », note ainsi le Pr Ménard (université René-Descartes, Hôtel-Dieu, Paris). Or la bonne observance est loin d’être toujours la norme en matière d’HTA : un tiers seulement des hypertendus traités ont une tension stabilisée, les interruptions de traitement sont fréquentes et, pour 90 % de ces patients, l’arrêt du traitement est synonyme d’un retour de l’hypertension.
La mesure régulière de la tension, autant que possible à domicile, est également un point clé. Les experts sont formels : « Il ne faut utiliser que des tensiomètres agréés par l’Afssaps. Face à un patient utilisant un appareil non validé, il faut être prudent, prévient cependant le Dr Postel-Vinay, de l’hôpital Georges-Pompidou, Paris. Le premier message est de souligner que l’automesure est une bonne chose, avant de lui signaler qu’il vaudrait mieux utiliser un appareil validé. » Les pharmaciens sont quant à eux invités à ne vendre que des autotensiomètres agréés par l’Agence.
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