Baisse des remises sur génériques : que répondent les génériqueurs ?

Si le Gemme « salue la qualité du travail de la Mission et s’inscrit comme partenaire d’un  » new deal  » garantissant un accès égal et durable des patients à tous les produits de santé » et « accueille favorablement l’objectif d’accroitre l’usage des médicaments génériques et biosimilaires », l’association pointe avant tout « l’effet délétère de la clause de sauvegarde sur la disponibilité des médicaments génériques ». Un constat partagé par la mission pour laquelle « la pression économique sur les médicaments peu onéreux engendre une rentabilité insuffisante et aggrave les tensions d’approvisionnement comme le démontrent les difficultés actuellement rencontrées sur l’amoxicilline ». Dans un communiqué en date du 31 août 2023, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) n’a pas hésité à qualifier la baisse des remises sur les génériques de « chantage aux pénuries ».

En conclusion, le Gemme propose de nouveau au gouvernement de mettre en œuvre un abattement spécifique de 50 % sur les contributions de sauvegarde pour les génériques en 2022 et 2023, et de plafonner la clause de sauvegarde à 1 % du chiffre d’affaires à partir de 2024.