Loi Montebourg : l’UNAPL voit rouge

Loi Montebourg : l’UNAPL voit rouge

Publié le 11 juillet 2014
Par Loan Tranthimy
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Regroupant 64 syndicats de professionnels libéraux, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) refuse la déréglementation de certaines professions libérales prévue dans la future loi de croissance annoncée par Arnaud Montbourg le jeudi 10 juillet.

La pilule ne passe pas. Le sort réservé aux professions réglementées, dont certaines professions de santé, par le ministre de l’Economie et du redressement productif, Arnaud Montebourg, ne plaît pas du tout à l’Union nationale des professions libérales (UNAPL).

Cette organisation, qui représente « un million de cabinets libéraux et deux millions d’emplois de proximité non délocalisables », s’oppose à l’idée selon laquelle « le monopole de certaines professions serait responsable du défaut de croissance » de la France et de la perte de pouvoir d’achat des Français.

Elle dénonce les termes méprisants employés, selon elle, par le ministre et conteste le tableau de « rentiers » dressé par Arnaud Montebourg. « Ces professionnels, qui engagent leur responsabilité personnelle, sont soumis à des obligations déontologiques, à des obligations de formation professionnelle continue, travaillent personnellement en contact avec les clients ou les patients, et investissent sur leur patrimoine personnel pour développer leur entreprise libérale », écrit-elle.

Loin de rejeter a priori les évolutions nécessaires, l’UNAPL souligne qu’elles devront concerner « tous les acteurs de façon équitable, sans oublier le secteur public et sans vouloir dresser les Français contre certaines professions libérales ».

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