Honoraires à l’ordonnance : l’UNPF relance l’offensive

© titre d’image

Honoraires à l’ordonnance : l’UNPF relance l’offensive

Publié le 8 octobre 2014
Par Loan Tranthimy
Mettre en favori

Lors de la deuxième réunion de concertation sur la réforme officinale du 6 octobre, l’Union nationale des pharmaciens de France (UNPF) réclame un « calendrier sur la mise en place effective des honoraires à l’ordonnance ».

Dans sa déclaration, adressée aux deux ministres et lue lors de la réunion de concertation du 6 octobre avec les deux ministères concernés (Santé et Economie), l’Union nationale des pharmaciens (UNPF) a été catégorique. 

« Avant toute modification de l’exercice officinal, l’évolution de la rémunération doit rester une priorité », écrit le syndicat. Alors que la réforme du nouveau mode de rémunération, acceptée par un seul syndicat, la FSPF doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015, l’UNPF, non signataire de l’avenant conventionnel, revient à la charge : « Le modèle des honoraires à la boîte qui lie la rémunération au volume de médicaments reste inapproprié, contreproductif et délétère pour l’économie officinale ».

« Seule la mise en place des honoraires à l’ordonnance permettra à l’officine de faire face à l’ensemble des mesures d’économies prises par le gouvernement », plaide l’UNPF. Sur ce chapitre, le syndicat présidé par Jean-Luc Fournival rappelle dans le courrier envoyé aux ministres ses deux propositions.

La première consiste à « affecter une partie de la rémunération liée aux génériques à l’ordonnance », explique Michel Caillaud, conseiller du président. La deuxième vise à développer des honoraires de responsabilité sur les « produits chers et innovants ». Des honoraires qui seront financés non pas par l’assurance maladie mais par les laboratoires « en échange de retour d’informations » (observance et suivi de traitement).

Le syndicat exige « avant toute avancée concernant l’exercice officinal d’avoir un calendrier sur la mise en place effective des honoraires à l’ordonnance ».

Publicité

Il menace de ne plus s’associer aux « débats d’idées », faute de réponses satisfaisantes à ses demandes.