Attentats parisiens : les médecins libéraux ont suspendu le blocage sanitaire

Alors que le mouvement de fermeture des cabinets de médecins libéraux a connu le vendredi 13 novembre une ampleur inégalée, selon la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), premier syndicat de médecins libéraux, les cinq syndicats de médecins libéraux (CSMF, FMF, SML, Le Bloc, MG-France) ont appelé les praticiens à « suspendre » dès le samedi 14 novembre le blocage sanitaire, à la suite à des attentats.

« Dès vendredi soir, nous avons doublé les gardes dans les maisons médicales de garde en Ile-de-France pour ne pas encombrer les urgences », révèle Jean-Paul Hamon, président de la FMF. Celui-ci indique aussi que de nombreux chirurgiens ou anesthésistes libéraux se sont rendus directement dans les hôpitaux parisiens pour proposer leurs services.

Dans ce contexte difficile, Jean-Paul Hamon, qui est médecin généraliste à Clamart (Hauts-de-Seine) appelle le gouvernement à reporter l’examen du projet de loi de santé prévu le mardi 17 novembre.

« Si le texte est voté, ce sera un signe de rupture de dialogue avec les médecins libéraux », déclare le président de la FMF.