Convention pharmaceutique : l’UNPF ne suivra pas la grève, Federgy appelle à l’unité

Alors que l’USPO maintient son appel à la mobilisation de la profession le 26 janvier prochain, l’UNPF, le troisième syndicat des pharmaciens, estime ce vendredi 13 janvier que « l’appel à la grève des gardes n’est pas justifiée ».

« La lettre de cadrage ministérielle nous ouvre des perspectives correctes même s’il y a des points sur lesquels il faut rester vigilants. Nous ne ferons pas la grève pour l’instant. Nous laissons aux partenaires conventionnels l’occasion de s’expliquer. Si la concertation aboutit à des demandes dangereuses pour le réseau, alors nous trouverons les moyens pour les contrecarrer », déclare Jean-Luc Fournival, président de l’UNPF. Ayant perdu sa représentativité suite aux dernières élections, l’UNPF se dit prête à soutenir les deux syndicats représentatifs.

De son côté, Federgy, chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, qui a également appelé à la mobilisation lors d’une conférence de presse commune avec l’USPO le 3 janvier considère qu’à la lecture de la lettre de cadrage ministérielle, les trois objectifs fixés par Marisol Touraine ne sont pas « négatifs », même s’il y a des points de vigilance notamment les mesures dérogatoires prévues dans le projet d’ordonnance sur le réseau officinal.

« Nous comprenons les deux positions syndicales. Mais nous souhaitons aujourd’hui que les deux syndicats aillent unis aux négociations et fassent des propositions communes issues de la plateforme commune », élaborée avec les étudiants, les groupements et l’ordre des pharmaciens. « Ils ont l’obligation de réussir pour la profession », estime Christian Grenier, président de Federgy.