Convention européenne d’Alphega Pharmacie : les pharmacies françaises, motrices pour améliorer le conseil

La convention européenne d’Alphega Pharmacie s’est réuni les 27 et 28 mars, à Monaco. Elle a rassemblé près de 1 200 pharmaciens européens, dont 120 officinaux français adhérents à l’enseigne. Le fil conducteur de cette convention ? « Cette année, nous voulions travailler au rapprochement entre les pharmaciens et les patients », répondent en choeur Philippe Pasdeloup et Laurence Bouton, respectivement président et directrice générale d’Alphega Pharmacie en France.

Ce réseau européen compte 6 000 adhérents dans neuf pays. Lors de cette convention, il a mis en avant l’expérience pilote menée dans les officines françaises sur une formation en ligne, « Comment personnaliser le conseil », conçue comme des modules comprenant des séances courtes de dix minutes destinée aux équipes officinales. « Cette formation apprend à se positionner dans un discours, à être réceptif à l’autre, à savoir identifier les besoins », détaille Laurence Bouton. Résultat : la perception de l’accueil a augmenté de 6 % et la qualité du conseil de 4 % d’après une enquête de clients mystères réalisée par l’antenne française du réseau. Cette formation, expérimentée en France
depuis septembre 2016, sera maintenant déployée dans les autres pays européens.

Autre sujet de préoccupation d’Alphega Pharmacie : l’évolution du métier du pharmacien. « La convention sera l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques des adhérents en Europe sur le développement des services », confirme Philippe Pasdeloup. Pas de nouveauté à la clé : « Nous ne souhaitons pas disperser le pharmacien, mais mettre l’accent sur le développement des services qui existent déjà », renchérit Laurence Bouton. Les entretiens sur l’asthme sont, par exemple, effectués par 50 % des pharmacies de l’enseigne. Dans le même esprit, Alphega Pharmacie souhaite également accompagner les officines pour la vaccination. « Nous encourageons nos adhérents à être moteurs et à participer à l’expérimentation pilote ; des pharmaciens se sont portés volontaires», conclut Laurence Bouton.