Leclerc et le monopole pharmaceutique : les étudiants réagissent à leur tour

© L’enseigne Leclerc - DR

Leclerc et le monopole pharmaceutique : les étudiants réagissent à leur tour

Publié le 30 août 2018
Par Anne-Charlotte Navarro
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Après la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), c’est au tour des étudiants en pharmacie de réagir aux dernières vélléités de Michel-Edouard Leclerc. Son nouveau terrain de chasse : les autotests et les patchs nicotiniques.

Dans une lettre ouverte adressée à Michel-Edouard Leclerc, en date du 30 août 2018, l’association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) se déclare « consternée » par la nouvelle campagne de communication lancée par le président de l’enseigne E. Leclerc. Robin Tocqueville-Perrier, président de l’association, conclut la lettre ouverte ainsi : « Non, Monsieur Leclerc, on ne marche pas sur la tête, nous on soigne des patients »

La perspective de travailler dans un centre Leclerc ne fait pas rêver les étudiants en pharmacie. Ils refusent de délaisser l’essence du métier de pharmacien pour travailler comme vendeurs au sein d’un centre Leclerc. « Nous ne voulons pas que le conseil du pharmacien soit aliéné par une pression émanant de vos adhérents-propriétaires de magasins, peu soucieux du bénéfice pour le patient tant que le bénéfice financier est là ». 

L’ANEPF s’insurge contre la perspective de « vendre des autotests ou des médicaments comme des bonbons ». 

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