La boule au ventre

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Publié le 27 avril 2020
Par Christine Julien
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Alors que certains découvraient les plaisirs domestiques, d’autres se confrontaient aux joies des demandes incessantes de masques, solutions hydroalcooliques et autres babioles « spécial Covid-19 ». Aux plaisirs des élucubrations et manigances pour obtenir médicaments miracles et masques réquisitionnés. Au charme de servir masqué et ganté, retranché derrière une grille ou du plexiglas. Ah, l’excitation de retrouver sa famille après une heure de décontamination digne du vaisseau Nostromo dans Alien… Ce satané coronavirus est sans conteste le roi des stresseurs.

Et les réactions au stress sont délétères quand elles sont trop fortes ou durent trop longtemps (p.54). Alors, sachons apprécier d’autres conséquences plus positives de cette situation extraordinaire. Le ministre des Solidarités et de la Santé a découvert l’existence des préparateurs en pharmacie (!) et leurs besoins similaires à ceux des pharmaciens.

Les CFA, inventifs, ont réussi à assurer la continuité des cours et à soutenir les élèves (p.22). Des préparateurs se sont fédérés pour envoyer un courrier au ministre de l’Éducation nationale (p.6). De nombreux titulaires se sont démenés pour vous protéger, tandis que les syndicats de la branche obtenaient des garanties sur la prévoyance.

Enfin, une poignée d’entre vous projette de créer une société savante (p.6). En attendant la suite et surtout la fin des aventures du coronavirus, sans boule au ventre, protégez-vous et portez-vous bien !

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