Covid-19 : ces mesures dérogatoires reconduites

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Depuis le 2 juin et jusqu’au 30 septembre inclus, la France passe à un régime transitoire de sortie de l’état d’urgence sanitaire. La loi, publiée le 1er juin au Journal officiel, confère notamment au Premier ministre le pouvoir de restreindre la circulation des personnes et l’accès à certains établissements recevant du public dans les parties du territoire où une circulation active du virus est constatée, ou, pendant les 30 premiers jours, de maintenir le couvre-feu. Le texte entérine également le principe du pass sanitaire.

Mais surtout, la situation reconduit certaines mesures dérogatoires accordées aux officinaux : la dispensation du clonazépam hors autorisation de mise sur le marché (AMM) en cas de difficulté d’approvisionnement en midazolam ; la dispensation de Rivotril injectable hors AMM pour les patients atteints de Covid-19 ; les télésoins réalisables en officine ; la dispensation des médicaments de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) directement à la patiente.

Ne font pas partie des mesures reconduites : le droit de substitution des dispositifs médicaux en cas de rupture avérée ; la délivrance exceptionnelle de produits inscrits sur la liste des produits et prestations (LPP) ; la délivrance exceptionnelle de traitement substitutifs aux opiacés ; la délivrance exceptionnelle de contraceptifs oraux ; la dispensation au public des médicaments de pharmacie à usage intérieur (PUI) ; le droit de fabrication des produits hydroalcooliques par les officines.

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