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Le rapport Attali n’est pas mort
Les mesures du rapport Attali consacrées à la pharmacie refont surface. Les assurances présidentielles suite à la sortie du rapport, en janvier, concernaient explicitement la préservation du monopole. Mais c’est précisément sur le reste (réseau, possession du capital) que les représentants professionnels ont commencé à être auditionnés par une commission parlementaire chargée du dossier des professions réglementées.
Reçue mercredi, l’USPO a mis en avant l’intérêt du réseau en termes d’aménagement du territoire à l’heure où l’on cherche des palliatifs (coûteux) à la désertification médicale et, plus généralement, des moyens de redynamisation de zones où la pharmacie est souvent le dernier commerce actif.
Le point le plus sensible des discussions semble cependant être l’ouverture du capital : la profession n’a pas besoin de capitaux extérieurs pour assumer ses missions présentes et futures, a argumenté le syndicat. Surtout pas de celui des grossistes-répartiteurs. Le rapport Attali n’est donc pas mort concernant la pharmacie. Parallèlement aux actions européennes en cours, le lobbying autour du Parlement français s’annonce serré.
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