Le rapport Rioli préconise la mise en place d’une rémunération mixte pour les officinaux

Publié le 9 octobre 2009 | modifié le 30 août 2025
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Le blog des Pharmaciens en colère publie en « avant-première » un rapport de Michel Rioli qui a coordonné un groupe de travail sur le rôle du pharmacien d’officine dans le parcours de soins. Signé par toute la profession (USPO, UNPF, APLUS, APR, CNGPO, ANEPF, UDGPO et la section A et D de l’ordre des pharmaciens) hormis la FSPF, ce rapport établit une série de 28 propositions d’ordre professionnel et économique, parmi lesquelles :


« mettre en place une rémunération mixte distinguant marge sur le produit, honoraires sur les actes pharmaceutiques et missions additionnelles et rémunération des prestations de service »,
« faire évoluer le mode de rémunération à enveloppe constante, avec réemploi du montant de la marge perdu en 2008 (150 millions d’euros) pour financer les débuts de la rémunération à l’acte du suivi des patients chroniques »,
« élaborer avec les assureurs du régime complémentaire une charte de prise en charge des honoraires conseil associés à la dispensation du médicament pour la médication familiale »,
« créer un rendez-vous santé à l’officine afin de permettre la mise en œuvre de mesures individuelles, [rendez-vous] solvabilisé par les régimes obligatoires et complémentaires »,
« créer un entretien pharmaceutique pour la gestion du premier risque pathologique, avec une prise en charge possible par classe thérapeutique par les mutuelles du régime complémentaire »,
« compenser la désertification médicale dans certaines zones par l’aménagement d’un local multimédia “poste avancé de garde” dans les pharmacies »,
« mettre en place un dossier patient pharmaceutique électronique, consultable par le patient chez lui en accès sécurisé »,
« enrichir le code Datamatrix avec les informations nécessaires à la liquidation des dossiers pour la facturation auprès des organismes sociaux »,
« créer des SPF-PL avec l’option du choix de l’intégration fiscale et le report des obligations au niveau de l’actionnariat, telles qu’elles existent actuellement sur les SEL d’exploitation ».

Le rapporteur Michel Rioli espère que ce rapport, « résultat d’un consensus », « permettra aux organisations professionnelles de défendre d’une voix unanime un projet cohérent et solide voulu par l’ensemble des représentants de la profession »

 

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