La Mutualité française veut plus de prescriptions en DC et de génériques

La Mutualité française a publié hier l’édition 2010 de son « Mémento Médicament » qui contient les données 2009 du marché du médicament en France.
Où l’on apprend que seules 11 % des lignes de prescription sont rédigées en dénomination commune (DC).
Les dépenses de médicaments à service médical rendu insuffisant se sont quant à elles élevées à 384 millions d’euros. Les remboursements se concentrent principalement sur les médicaments vasodilatateurs, « alors que leur performance [sic] a été jugée insuffisante par la Haute Autorité de santé », rappelle la Mutualité française.
Enfin, l’essor de la délivrance de médicaments génériques a permis d’éviter 1,4 milliard d’euros de dépenses supplémentaires. Une économie qui « aurait pu s’élever à 2 milliards d’euros si l’acceptation des génériques avaient été totales », estime la Mutualité, qui évoque en outre les « nombreuses stratégies d’entrave au développement des génériques par les laboratoires princeps : dépôts de brevet secondaires, campagnes de dénigrement et stratégies de contournement des génériques ». Ainsi, « malgré une progression significative des ventes (+ 7 %), les génériques ne représentent en valeur que 13,5 % du marché total des médicaments vendus en pharmacie ».