Création du rôle de pharmacien de coordination

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Publié le 1 avril 2009
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Une vraie mutation pour le pharmacien d’officine ? C’est ainsi que l’on peut voir considérer le rôle qui doit être accordée aux pharmaciens d’officine dans la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires qui définit l’organisation de l’offre de soins de premiers recours. Selon le texte, elle « comporte l’ensemble des professionnels susceptibles de répondre aux besoins de proximité de nos concitoyens. Elle n’est pas restreinte aux seuls médecins généralistes et doit inclure des spécialistes et les paramédicaux ». Un article additionnel précise les missions des pharmaciens d’officine. Ils contribuent aux soins de premier recours, participent à la coopération entre professionnels de santé, participent au service public de la permanence des soins et concourent aux actions de veille et de protection sanitaire organisées par les autorités de santé. La loi souligne également le rôle de « pharmacien de coordination » qu’ils pourront jouer à la demande des patients. Ils pourront à ce titre, à la demande ou avec l’accord du médecin, « renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie et effectuer des bilans de médication destinés à en optimiser les effets ». Un rôle actif leur est accordé pour « proposer des prestations destinées à favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes, notamment en contribuant à l’éducation pour la santé, en réalisant ou en participant à des actions de prévention ou de dépistage ». Il faudra encore que le texte, adopté par les députés, le soit par les sénateurs. La discussion est prévue durant la seconde quinzaine de mai. Ensuite, la coopération avec les autres professionnels de santé fera l’objet d’expérimentations qui serviront de base à l’élaboration de protocoles par la Haute Autorité de santé.

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