Résogardes encore balbutiant

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Publié le 24 janvier 2009
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Nous sommes encore en rodage, explique Jean-Marc Franchi, coprésident du syndicat (FSPF) du Loiret, à propos de Résogardes. Même s’il est un peu lourd à mettre en place, c’est un système qui apporte sécurité et confort aux pharmaciens comme aux clients. » Le syndicat a dû informer tous les pharmaciens, obtenir leur accord, les former avant d’informer les clients.

Dans la région Centre, quatre autres départements ont adhéré au dispositif, chacun à son rythme. L’Indre-et-Loire est bien engagée tandis que le Loir-et-Cher devrait débuter fin mars-début avril. « Nous sommes prêts administrativement, mais pas techniquement, indique Denis Brançon, coprésident du syndicat. Gérer un tel fichier n’est pas simple, surtout quand il faut intégrer des confrères des départements limitrophes. »

Le solo de l’Eure-et-Loir

Le Cher sera également dans la course au printemps et l’Indre probablement cet été. « Les collègues adhèrent tous, mais il est difficile d’obtenir un fichier complet », regrette Patrick Roussel, coprésident du syndicat. Seul l’Eure-et-Loir rechigne : « Notre système de gardes fonctionne bien, constate le président Jean-François Philippe. Alors pourquoi le changer ? »

Rappelons qu’avec Résogardes, le patient ne passera plus par le commissariat : en téléphonant au 32 37, il entrera directement en contact avec la pharmacie de garde. Ce numéro est payant (0,34 Euro(s) /min), avec une liaison par automate qui pourrait déconcerter certains clients, notamment les plus âgés.

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