Le « tiers payant contre générique » fait son apparition

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Publié le 28 mars 2009
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Depuis le 16 mars, les 353 pharmaciens du département doivent appliquer la mesure « tiers payant contre générique ». L’effort soutenu des officinaux avait déjà donné de bons résultats, puisque le Finistère affichait au 31 décembre 2008 un taux de pénétration des génériques de 76,7 %. Les autres départements bretons, déjà mobilisés par le dispositif, atteignaient quant à eux des résultats supérieurs : 79,8 % pour les Côtes-d’Armor, 85,7 % pour l’Ille-et-Vilaine, 81,1 % pour le Morbihan. Le dispositif devrait donner une impulsion supplémentaire à la substitution.

Certaines exceptions à respecter

Tous les assurés sont concernés, y compris les bénéficiaires de l’exonération du ticket modérateur, de la CMU et de l’AME. Le pharmacien proposera le générique au patient, sauf en cas de mention contraire explicite du médecin. Dans un premier temps, l’information est déployée en direction des pharmaciens par l’intermédiaire des délégués de l’assurance maladie. Les médecins et les assurés suivront.

Le dispositif ne s’applique cependant pas aux médicaments soumis au TFR ou aux princeps dont le prix est inférieur ou égal à celui du générique. Le pharmacien reste par ailleurs seul juge dans certaines situations : allergie à un excipient, risque de mauvaise observance du traitement, rupture de stock chez le fournisseur.

Le dispositif « tiers payant contre générique » appliqué dans le Finistère vise à atteindre un taux de pénétration de 80,2 %.

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