La CPAM aime le « partenariat »

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Publié le 11 juillet 2009
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Pointée du doigt en 2004, la CPAM de la Creuse est désormais bien notée, passant de la 112e à la 6e place du classement national des 128 CPAM françaises*. Un classement qui influe directement sur les dotations budgétaires et sur le taux de remplacement des agents.

Cette progression spectaculaire, la CPAM l’attribue aussi… à ses partenaires de santé. « C’est un bilan partagé, insiste Benoît Bost, son directeur adjoint. Dans un petit département comme la Creuse, il y a un véritable dialogue. On se connaît, on peut facilement échanger. De fait, la CPAM ne se positionne ni en censeur, ni comme une interface de régulation massive. La notion de santé publique a un sens fort ici. Les professionnels de santé sont avant tout des acteurs de terrain. Le pharmacien a un rôle structurant, un rôle social, d’accompagnement. »

La répression seule ne suffit pas

Parmi les dossiers ayant bénéficié de ce type de fonctionnement, Benoît Bost cite l’accord « tiers payant » contre générique, que la CPAM creusoise a été l’une des premières à mettre en place. « A la demande des pharmaciens, nous avons fait des campagnes d’information, d’abord auprès des prescripteurs puis auprès des patients », rappelle le directeur adjoint de la caisse. Autre exemple avec les visites de « conformité » des officines. Les anomalies constatées n’ont d’ailleurs entraîné que des rappels à la réglementation. « Ce n’est pas en étant uniquement répressif que l’on noue des partenariats constructifs », fait conclut Benoît Bost.

* Classement établi selon 3 critères : la régulation (maîtrise des dépenses), le service (délais de remboursement, de renouvellement de la

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