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Trois nouveaux progestatifs font travailler les méninges
Une étude pharmacoépidémiologique menée par Epi-Phare (Caisse nationale de l’Assurance maladie, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a démontré que l’utilisation prolongée (durée de traitement supérieure à un an) de promégestone (Surgestone 0,5 mg), de médrogestone (Colprone 5 mg) ou d’acétate de médroxyprogestérone (Depo-Provera 150 mg/3 ml) est associée à un surrisque de méningiome. En revanche, l’exposition à la progestérone par voie orale, intravaginale et cutanée (Utrogestan et génériques) et à la dydrogestérone (Duphaston, Climaston) n’a pas été liée significativement à un surrisque de chirurgie de méningiome intracrânien. Les mêmes conclusions ont été établies avec les dispositifs intra-utérins (DIU) au lévonorgestrel 13,5 mg et 52 mg. Des études complémentaires sur le diénogest (Visanne et génériques) sont à envisager. Reste désormais à déterminer les mesures de protection à prendre afin de réduire le risque de méningiome associé, comme c’est actuellement le cas, avec la cyprotérone, le nomégestrol et la chlormadinone.
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