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L’héroïne descend mais l’ecstasy remonte
Dans son rapport 2012, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies constate une baisse de la consommation d’héroïne en Europe, liée semble-t-il à une « pénurie » dans certains pays et une amélioration de l’offre de traitements de substitution. Le pourcentage, parmi les personnes débutant un traitement substitutif, de celles ayant recours à l’injection d’héroïne est ainsi passé de 58 à 38 % entre 2002 et 2009.
Autre bonne nouvelle, le taux moyen de nouveaux cas d’infection par le VIH des usagers de drogues par voie IV est descendu au seuil historique de 2,54 par million de personnes et par an. Mais d’autres opiacés sont signalés comme posant problème (fentanyl en Estonie, buprénorphine en Finlande), et le taux de contamination par VIH augmente de façon inquiétante en Grèce et en Roumanie.
La consommation de cocaïne amorce un recul chez les jeunes adultes de 5 pays à fort niveau d’usage (Danemark, Irlande, Espagne, Italie et Royaume-Uni), premiers indices peut-être d’une baisse de popularité de cette drogue utilisée par 15,5 millions d’Européens au cours de leur vie.
A contrario, la MDMA (forme la plus connue d’ecstasy) et la méthamphétamine opèrent un retour en force sur le marché avec pour chacune près de 2 millions de consommateurs au cours des 12 derniers mois.
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