Le retrait du dextropropoxyphène profite au paracétamol/tramadol

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Publié le 31 août 2013
Par Yolande Gauthier
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L’arrêt de commercialisation de Di-Antalvic a-t-il eu des conséquences sur la consommation des autres antalgiques de palier II ? Oui, a répondu le comité technique de pharmacovigilance de l’ANSM dans un compte rendu mis en ligne le 23 août. Entre 2007 et 2012, il note un quadruplement du nombre d’utilisateurs de dihydrocodéine (qui reste toutefois l’antalgique le moins utilisé en nombre absolu), une hausse de 47 % du nombre d’utilisateurs de tramadol et de 67 % pour l’association paracétamol/tramadol. La palme revient au néfopam injectable (+ 132 %) et au paracétamol/codéine (+ 131 %), cette association devenant l’antalgique de palier II le plus utilisé en 2012.

Les patients qui prenaient du dextropropoxyphène se sont tournés après son retrait du marché vers le paracétamol/tramadol (39 %), la codéine/paracétamol (25 %), le tramadol (17 %) ou le paracétamol/poudre d’opium (15 %). Le traitement antalgique a duré moins de 3 mois consécutifs dans la plupart des cas.

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