Infliximab : prudence avec les vaccins vivants

Une mise à jour des RCP des spécialités à base d’infliximab (Remicade et biosimilaires Flixabi, Inflectra, Remsima et Zessly) avait déjà été demandée en mai 2021 pour informer sur le risque accru d’infections chez les enfants nés de mères traitées par infliximab pendant la grossesse, en cas de vaccination avec des vaccins vivants atténués pendant la première année de vie.

Au-delà de l’information, le comité de pharmacovigilance européen (PRAC) émet aujourd’hui de nouvelles recommandations pour différer l’usage des vaccins vivants, notamment le BCG et le ROR, chez les enfants de mères traitées par l’infliximab pendant la grossesse ou l’allaitement.

Une nuance tout de même, si le taux d’infliximab dans le sang de l’enfant est indétectable, ou si l’infliximab a seulement été utilisé au cours du premier trimestre de grossesse, l’administration d’un vaccin vivant peut être envisagée si le bénéfice individuel pour l’enfant est clairement établi.