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Citalopram et escitalopram : rester attentif à l’allongement de l’intervalle QT
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, ISRS, citalopram (Seropram et génériques) et escitalopram (Seroplex et génériques) sont à nouveau sous le feu des projecteurs avec l’envoi d’une lettre d’information aux professionnels de santé par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
L’Agence, en accord avec les laboratoires titulaires des autorisations de mise sur le marché (AMM), alerte à nouveau sur les risques d’allongement dose-dépendant de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire liés à l’utilisation de ces antidépresseurs.
L’ANSM rappelle également que depuis 2011, les posologies de ces molécules ont été revues à la baisse (40 mg par jour de citalopram chez l’adulte et 20 mg chez les patients de plus de 65 ans et/ou en cas d’insuffisance hépatique; 20 mg d’escitalopram chez l’adulte et 10 mg chez les patients de plus de 65 ans et/ou en cas d’insuffisance hépatique).
En outre, de nombreuses associations médicamenteuses sont contre-indiquées, notamment l’association avec les antiarythmiques de classe IA et III, les antipsychotiques et les antidépresseurs tricycliques, certains agents antimicrobiens (exemple : sparfloxacine, moxifloxacine, erythromycine IV, pentamidine, traitements antipaludiques en particulier l’halofantrine), certains antihistaminiques (astemizole, hydroxyzine, mizolastine) pouvant provoquer des torsades de pointes.
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