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Objets connectés : à ne pas utiliser pour mesurer la glycémie sans piqûre
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) attirent l’attention des consommateurs sur les montres connectées, bagues ou moniteurs de glycémie présentés sur internet comme capables de mesurer la glycémie de façon non invasive, sans piqûre et sans traverser la peau. Or ces dispositifs, lorsqu’ils sont utilisés notamment par des diabétiques, peuvent présenter des risques importants en raison de résultats erronés. Le retard de prise en charge d’une hypoglycémie ou d’une hyperglycémie peut en effet déboucher sur une hospitalisation, un coma ou même un décès.
Remboursez !
DGCCRF et ANSM invitent donc les acheteurs à ne plus utiliser la fonction « glycémie » ou « blood glucose » de ces appareils, voire carrément à demander le remboursement du produit. « Il n’existe à ce jour aucun dispositif de suivi de la glycémie par simple contact de la peau dont la fiabilité et la sécurité ont été démontrées suivant la réglementation applicable », rappellent les deux instances. « Dans ce contexte, la commercialisation de produits prétendant mesurer la glycémie de manière non invasive repose sur des allégations trompeuses, et présente un risque majeur pour la santé ».
Les appareils fiables qui existent sur le marché reposent seulement sur deux modalités de fonctionnement : prélèvement d’une goutte de sang analysée par un lecteur de glycémie, ou port d’un capteur constitué d’un filament souple introduit sous la peau du patient.
Ne pas se fier aux logos
Certains fabricants peu scrupuleux n’hésitent pas à apposer sur leurs boîtes le logo de l’ANSM, de la Fédération française des diabétiques (FFD), de l’Inserm ou de la Société francophone du diabète (SFD). Une incitation à l’achat reposant sur une caution officielle frauduleuse car jamais ces organismes n’autorisent l’utilisation de leur logo pour certifier ou valider des produits.
La DGCCRF indique que, suite à son action, les plateformes de commerce en ligne et les sites internet s’engagent à retirer les annonces illicites signalées. Mais la surveillance reste de mise.
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