La liste rouge de l’ANSM

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Publié le 14 décembre 2013
Par Yolande Gauthier
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Dans le contexte de la lutte contre l’antibiorésistance annoncée en novembre, l’ANSM a rendu un rapport sur la caractérisation des antibiotiques considérés comme « critiques ». Il dresse une liste de molécules particulièrement génératrices de résistances en se fondant sur des considérations scientifiques et de santé publique, tenant compte notamment de l’effet de l’antibiotique sur les flores commensales et de son action antianaérobie.

Les antituberculeux ont été volontairement exclus en dépit de la situation préoccupante de la tuberculose multirésistante, l’agence ayant estimé que cette question faisait appel à une problématique spécifique.

Au final, les antibiotiques dont la prescription et/ou la dispensation doivent être contrôlées par des mesures spécifiques sont – pour l’instant – l’association amoxicilline/acide clavulanique, les céphalosporines (en particulier celles de 3e et 4e générations, celles administrées par voie orale et la ceftriaxone) et les fluoroquinolones, de même que les antibiotiques dits de dernier recours : daptomycine, linézolide, colistine injectable, tigécycline, pénèmes, fosfomycine injectable, phénicolés et témocilline (non encore commercialisée).

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