Je change de métier

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Publié le 6 mai 2013
Par Annabelle Alix et Thierry Pennable
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L’envie de quitter un emploi stable pour échapper à un sentiment d’insatisfaction professionnelle ou salariale est de plus en plus fréquente, y compris chez les préparateurs. Du rêve à la réalité, les obstacles ne sont pas insurmontables, surtout si la reconversion professionnelle s’inscrit dans une démarche globale cohérente.

La reconversion est dans l’air du temps, comme en témoignent les 56 % d’actifs français qui, en 2012, déclarent avoir changé d’orientation au cours de leur vie(1). Leurs motivations ? La recherche d’un épanouissement professionnel, de perspectives d’évolution, d’une meilleure rémunération ou d’un meilleur équilibre entre travail et vie privée. En un mot, la quête d’un mieux-être au travail. Un besoin également ressenti chez les préparateurs, puisque la quasi-totalité des 354 préparateurs ayant répondu à l’enquête de Porphyre reconnaît avoir déjà pensé à changer de métier, et plus de la moitié d’entre eux sont convaincus qu’ils franchiront le pas (voir sondage page 22).

Une démarche cohérente

La reconversion volontaire s’instaure par une démarche choisie, motivée à la fois par une volonté de rompre avec une situation d’emploi et par un désir de changement d’activité, de secteur ou de profession. Même si elle constitue un tournant, une bifurcation, elle s’inscrit dans la carrière professionnelle comme faisant partie intégrante d’un parcours personnel. Les changements professionnels ne doivent pas être considérés comme des ruptures mais comme des phases, car les compétences acquises peuvent souvent se redéployer dans un nouveau contexte et un autre emploi(2). « Contre toute attente, certaines qualités développées à l’officine comme l’extrême vigilance et l’attention à porter à l’autre, se sont avérées indispensables dans ma nouvelle activité de monitrice d’auto-école », constate Mireille, ancienne préparatrice.

Pour certains, la reconversion est l’occasion de réaliser un rêve ou de transformer une passion en métier. Pour d’autres, elle passe par une maturation plus longue et plusieurs étapes. Après la prise de conscience, avec souvent le sentiment de ne plus se sentir à sa place, vient une période de désengagement au travail, elle-même suivie d’un temps « de latence » propice à la réflexion. Lorsque la décision est prise, la personne s’engage dans la concrétisation de son projet.

Le besoin de changer

L’envie de changer de métier repose la plupart du temps sur une nécessité de quitter une situation mal vécue. « Les signes d’alerte sont faciles à identifier, assure Anne Ghiloni, coach en développement personnel et en reconversion professionnelle chez cap Victoris à Marseille (13). On ne se sent pas à sa place, on a l’impression de régresser, on se sent inutile… » D’autres signes sont repérés tels la « barre au ventre » en allant au travail, le sentiment d’y aller à reculons ou d’en avoir fait le tour, de s’ennuyer dans un boulot auquel on trouvait auparavant de l’intérêt, ou encore de ne pas utiliser suffisamment son potentiel. Ainsi, Aïda, préparatrice en reconversion, a rapidement pris conscience que « le manque de perspectives d’évolution et le niveau de salaire non proportionnel à la responsabilité endossée au comptoir » ne lui conviendraient pas. À la suite du BP, elle a donc immédiatement embrayé sur un diplôme d’état en économie sociale et familiale

Un événement déclencheur

Les circonstances à l’origine de la décision de changement sont variables d’un individu à l’autre. Le divorce peut être un déclencheur de la reconversion. Dans ce cas, les femmes changeraient plus souvent de situation professionnelle en même temps(3). Une rencontre amoureuse peut aussi jouer le rôle de catalyseur. « Certains rejoignent la structure de leur conjoint : pressing, pizzeria, bar, restaurant, etc., observe Caroline Salotti, référente pharmacie à l’Appel médical. Il s’agit souvent d’activités de services, de restauration ou de commerce, pour lesquelles un diplôme n’est pas nécessaire, mais qui nécessitent une grande aisance relationnelle [souvent acquise à l’officine] ». Comme en témoigne Mireille, ancienne préparatrice qui a ouvert son auto-école : « Mon mari dirigeait un centre de formation au permis de conduire. En plus de mon travail à l’officine, je m’occupais de sa comptabilité et de la paperasse administrative… » L’événement déclencheur peut découler de la rencontre d’un nouveau groupe d’amis et de nouveaux centres d’intérêt, ou encore de la découverte d’une profession dans une émission de télévision. C’est en travaillant dans une officine de quartier populaire qu’Aïda, préparatrice, a réveillé son goût pour le travail social, au point de bifurquer vers le conseil en économie sociale et familiale.

Développer des compétences

Si, dans l’absolu, tous les projets présentent des intérêts, c’est l’adéquation du projet aux acquis et aux attentes personnelles qui fait qu’une démarche de transition est bien menée. Ce qui implique une bonne connaissance de soi, de ses aspirations et de ses compétences. C’est le moment de se poser les bonnes questions. La coach Anne Ghiloni préconise de se recentrer sur l’essentiel. De quoi rêvais-je enfant ? Où en suis-je par rapport à ce qui me plaisait ? Quelles sont mes valeurs essentielles ? Quels sont mes talents et mes compétences particulières ? Qu’est-ce qui me nourrit et me rend heureux ? Si tout était possible, que ferais-je de ma vie ? « Si les contraintes économiques doivent être prises en compte, une reconversion réussie se doit d’être en complète harmonie avec l’essence de la personne », ajoute Anne Ghiloni (voir son interview p. 21). Le candidat à la reconversion a tout aussi intérêt à développer, son « capital humain », à travers des formations et des expériences, car l’aptitude à rebondir passe par la curiosité et par la volonté de se former, de changer et d’évoluer. Quant au réseau social, il peut apporter des informations sur l’activité envisagée ou sur les activités envisageables si le projet n’est pas arrêté, en permettant, par exemple, des relations avec des professionnels du secteur convoité. Adopter une attitude active permet de créer et de contrôler sa reconversion, en prenant l’initiative et en anticipant les événements et problèmes éventuels et en se projetant dans la situation future.

Se faire accompagner

Le sentiment de mal-être est parfois présent sans que la voie à suivre ne soit facile à cerner. Dans le sondage Porphyre (voir p. 22), 40 % des préparateurs attirés par une reconversion n’ont aucune idée du métier vers lequel se tourner. Chez les Français reconvertis, le manque d’aide et d’informations surpasse la problématique du financement ou la complexité des démarches administratives. Pourtant, des dispositifs existent. « Les entretiens annuels comme les bilans de compétences devraient être l’occasion d’expliquer ce à quoi le salarié a droit », rappelle Caroline Salotti. Dans une démarche plus personnelle, le préparateur peut aussi recourir au coaching, « qui permet d’apprendre à gérer son stress et de reprendre confiance en soi en abandonnant des propos du type “je ne suis pas capable”… Deux étapes indispensables à la réussite d’une reconversion, selon Anne Ghiloni. Le but est de faire émerger les talents enfouis et d’arriver à une pensée constructive pour voir se dresser une réalité nouvelle ». Pour Virginie, ancienne préparatrice en cours de reconversion vers la formation, « il existe en fait de nombreux types d’accompagnement proposés par les collectivités locales, les associations ou les structures indépendantes pour demandeurs d’emploi. Il faut se renseigner sur les sites Internet des régions, du Pôle emploi ou des organismes de formation professionnelle. Les dispositifs existants m’ont permis de découvrir de nouveaux métiers en me fournissant des conventions de stages en immersion ».

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Le bilan de compétences

« Il s’agit de faire le point sur la personnalité, les compétences et les aspirations à l’aide de tests de personnalités et d’outils adaptés », explique Danièle Cheyron, consultante associée chez A3C à Aix-en-Provence (13). Le bilan de compétences se déroule sur 24 heures, réparties sur plusieurs semaines pour « laisser le temps à la réflexion de mûrir… J’aide ensuite la personne à découvrir des métiers en adéquation avec ce qu’elle recherche, puis à construire son projet de réorientation : trouver un organisme de formation, prendre contact, etc. », poursuit Danièle Cheyron. Un document de synthèse reprend le contenu du bilan. Si besoin, un accompagnement à la reconversion est ensuite assuré par certaines structures (Greta, cabinets privés…), pour soutenir la personne dans la réalisation de son projet (voir encadré p. 21). « Le bilan de compétences m’a révélée », affirme Ginie, préparatrice en cours de réorientation vers les métiers d’actrice et de scénariste. « Lors des tests de personnalité, j’ai obtenu à ma grande surprise 1/9 en social et 8/9 en créativité ! L’accompagnement qui a suivi m’a amenée à m’intéresser aux métiers d’actrice et de scénariste qui figuraient depuis longtemps parmi mes hobbies. Le bilan m’a donné confiance, et aujourd’hui il m’arrive d’en relire les documents de synthèse pour me recentrer ».

La réaction de l’entourage

Famille, amis ou collègues, le soutien de l’entourage dans le projet de changement agit comme si les doutes personnels avaient passé un test. Il apporte une réassurance au candidat à la reconversion. L’adhésion des parents à la démarche se manifeste souvent par une aide matérielle et/ou logistique, surtout pour les femmes (garder les enfants, faire des courses, préparer des repas…). Les enfants doivent être avertis de l’indisponibilité temporaire de leur mère. Les plus âgés le comprennent plus facilement et peuvent même montrer un enthousiasme encourageant. Le plus souvent, les enfants sont à la fois admiratifs du parent qui s’engage et frustrés par sa moindre disponibilité à leur égard. Ce qui incite le parent à réussir pour montrer un exemple à ses enfants.

À l’inverse, quand l’entourage réagit négativement, les doutes s’accroissent, avec la tendance à réévaluer son projet. Certains se demandent si leur position actuelle est si difficile et que vont-ils gagner dans le changement. Le plus souvent, la personne convaincue de son projet bien préparé s’accommode de ce manque de soutien. Dans certains cas, la réaction « négative » de l’entourage durcit l’attitude de celui ou celle qui vise une reconversion, pour qui réussir devient alors un défi.

Rester dans le secteur

Près de la moitié des préparateurs ayant répondu au sondage de Porphyre se réorienterait dans le paramédical pour devenir pharmacien, orthopédiste, infirmier (voir sondage p. 20). « Ces reconversions concernent plutôt les jeunes de 22 ou 23 ans, sortis depuis peu du cursus scolaire et encore motivés pour reprendre des études », observe Caroline Salotti de l’Appel médical. Les compétences acquises par les préparateurs sont un atout indéniable. « Dans ma formation d’infirmière, je suis très en avance en pharmacologie et sur la relation au patient, relève Donia, ancienne préparatrice. J’utilise mes acquis pour questionner les symptômes, calculer un dosage ou lire une ordonnance. L’agressivité des clients à l’officine m’a blindée pour affronter le jury lors du concours d’entrée à l’école ! » Pour sa part, Aurélie, préparatrice déçue par la prépondérance du « commercial » dans son métier, aimerait devenir aide-soignante. « En tant que préparatrice, je ne me sens pas en cohérence avec les valeurs sociales qui m’habitent », explique-t-elle, et d’ajouter que « la possibilité d’augmenter mon salaire en travaillant la nuit m’intéresse aussi ». Les plus âgés se tourneraient plus volontiers vers le secrétariat médical ou de tiers payant. « C’est un secteur où l’offre ne manque pas. Les préparateurs sont avantagés, car il faut bien connaître les logiciels de la pharmacie pour pouvoir exercer ce métier », indique Caroline Salotti. Quel que soit l’âge, chacun peut trouver sa voie.

(1) La reconversion professionnelle, enquête Ipsos pour l’Afpa, octobre 2012.

(2) Comment gérer un changement de carrière ?, Catherine Fabre et al., Gestion, 2012/3 vol. 37, p. 36-42.

(3) La reconversion professionnelle volontaire : d’une bifurcation professionnelle à une bifurcation biographique, Catherine Negroni, Cahiers internationaux de sociologie 2/2005 (n° 119), p. 311-331.

Les bilans de compétences

– Ils sont proposés par certaines associations, collectivités locales, les Greta, certains cabinets privés et par Pôle emploi.

– Ils peuvent être financés par l’OPCA-PL, dans le cadre de son droit individuel à la formation (DIF), à hauteur d’un forfait de 1 760 € et dans la limite de 32h (24h d’accompagnement + 8h de travail personnel), ou par le Fongecif, sous réserve d’acceptation du dossier.

– Le salarié peut aussi choisir de réaliser son bilan de compétences en demandant un congé individuel à la formation (CIF de 24h maximum), que l’employeur ne peut reporter qu’une seule fois. Durant ce congé, le salaire est maintenu.

l’interview

Le coaching provoque des déclics spectaculaires

Anne Ghiloni, coach en développement personnel et en reconversion professionnelle, fondatrice de cap Victoris, à Marseille (13)

Qu’est-ce que le coaching ?

C’est l’art d’aider une personne à prendre conscience de ses valeurs, talents et compétences, et à mobiliser ses ressources pour mener à bien son projet. Ce processus d’accompagnement utilise des techniques visant à développer la connaissance de soi, sa relation aux autres et son potentiel individuel pour faire les bons choix, personnels et professionnels.

Comment se déroule cet accompagnement ?

La première séance permet de revisiter les centres d’intérêt, les attentes, les objectifs, ainsi que les freins et motivations… Ma formation de psychologie clinique et appliquée m’aide à mieux cerner la psychologie de la personne et à mieux l’accompagner dans sa reconversion. À l’issue de cet entretien, les objectifs à atteindre et le nombre de séances à prévoir sont fixés avec le client. Généralement, dix à quinze séances pour un projet de reconversion. La planification des séances est adaptée à l’emploi du temps du client (1 heure par semaine, 2 heures tous les 15 jours…), mais doit impérativement s’étaler sur trois à quatre mois, pour permettre l’assimilation des changements induits. Le temps entre deux séances ne doit toutefois pas dépasser trois semaines, au risque de perdre le bénéfice de la séance précédente.

Faut-il déjà avoir une idée de réorientation pour que le coaching de reconversion soit efficace ?

Pas nécessairement. D’ailleurs 90 % de mes clients n’en ont pas. D’autres ont une idée très précise, mais le manque de confiance en eux les empêche de franchir le pas. L’objectif du coaching est alors de faire tomber les fausses croyances du client : « Je ne suis pas capable, etc. », pour ouvrir la voie à une réalité nouvelle. Il arrive aussi que le client revoie totalement son projet initial. Une de mes clientes qui visait le domaine social s’est ainsi tournée vers l’esthétisme au cours de l’accompagnement. Avec l’idée que son métier devait la tirer vers le positif, qu’elle pourrait développer sa fibre sociale dans la sphère privée.

Qu’est-ce qu’une reconversion réussie ?

Une reconversion est réussie si elle est en totale adéquation avec la personne. Le coaching fait émerger un questionnement et des réflexions auxquels la personne n’aurait pas pensé toute seule. Alors que la société actuelle nous concentre sur le « faire », je ramène mes clients vers l’« être », ce qui provoque des déclics parfois spectaculaires. J’ai vu certaines personnes passer du domaine de l’ingénierie à la vente d’accessoires de mode, ou quitter des études scientifiques pour devenir artisans. La clé de la réussite réside dans l’identification d’un port d’arrivée et du processus à suivre. La personne doit avoir compris où elle veut aller, et comment s’y prendre.

Comment le coaching est-il financé ?

N’étant pas une formation, le coaching n’est pas pris en charge dans le cadre du DIF par l’OPCA. Il est parfois financé par l’entreprise dans le cadre d’un plan de licenciement négocié. Dans le cas contraire, le salarié devra s’autofinancer. Pour ma part, je ne facture pas le premier rendez-vous. Les séances suivantes de coaching dans le cadre d’une reconversion professionnelle sont à 100 € de l’heure TTC. Les demandeurs d’emploi et les personnes touchant le RSA bénéficient d’une remise de 15 %. Si le financement est pris en charge par l’entreprise, le tarif sera en revanche de 120 à 200 € de l’heure HT pour les TPE et PME.

Les préparateurs sondés par Porphyre* ont envie de se reconvertir

Plus de 90 % ont déjà pensé à changer de métier et près de 65 % estiment qu’ils franchiront le pas de quitter l’officine.

50 % évoquent le manque de perspectives d’évolution à l’officine comme principale motivation de reconversion.

Parmi les facteurs qui motivent l’envie de changer d’orientation :

32 % citent le manque de considération du métier ;

14 % évoquent l’envie d’être patron ou l’opportunité d’essayer un autre métier ;

10 % environ souhaitent une activité moins commerciale ;

5 % dénoncent des problèmes relationnels avec le titulaire.

Près de la moitié aimerait rester dans la branche paramédicale :

1 sur 5 se tournerait vers l’enseignement et la formation ;

18 % vers le secrétariat médical ou la gestion du tiers payant ;

8 % sont attirés par la branche de l’esthétique ;

1 sur 10 envisagerait une voie commerciale (délégué pharmaceutique…).

14 % des préparateurs ont déjà suivi un bilan de compétences ou un coaching, mais 1 sondé sur 5 envisage de le faire.

Plus de la moitié des préparateurs se sont déjà renseignés sur une formation ou un métier de reconversion.

73,5 % seraient prêts à suivre une formation, à condition qu’elle leur soit financée et qu’ils continuent à percevoir un salaire.

témoignage

Hélène Frasson, ex-préparatrice, Vaucluse (84) « Heureuse d’être restée dans le milieu pharmaceutique »

La vente et l’aspect commercial du métier de préparateur m’ont incitée à passer un certificat de qualification professionnelle de déléguée pharmaceutique. Ma formation a été financée par le Fongecif et je percevais en parallèle les allocations d’aide au retour à l’emploi auxquelles me donnaient droit mes trois années d’exercice en pharmacie. Je viens de signer mon nouveau contrat, heureuse d’être restée dans le milieu pharmaceutique, où mon expérience de préparatrice me sert pour appréhender les produits comme pour convaincre les clients !

témoignage

Aurélie Gilles, préparatrice, Vaucluse (84) « Le Fongecif m’a refusé le financement »

J’ai souhaité m’orienter vers les services à la personne et j’ai opté pour le métier d’aide-soignante. Le financement de la formation m’a été refusé par le Fongecif sous prétexte que je n’étais pas dans la vie active depuis assez longtemps. Alors que je travaille depuis treize ans ! Il semblerait que les CDD soient privilégiés, ce qui a conduit mon interlocutrice à me conseiller de démissionner et de trouver un CDD avant de reformuler ma demande… Je n’ai toutefois pas suivi ce conseil, mais je constitue actuellement un nouveau dossier. En tant que préparatrice, je suis dispensée d’épreuve écrite pour l’entrée à l’école d’aide-soignante et j’ai été reçue à l’oral. Ma place à l’école est donc assurée.

S’informer

> Prendre contact avec les professionnels du secteur pour les interroger sur les conditions de travail, le salaire, les possibilités d’évolution, etc.

> Contacter l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) pour un bilan de compétences et/ou envisager une validation des acquis de l’expérience (VAE). L’Afpa propose également des formations.

> Consulter le site de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep) qui foisonne d’informations sur les métiers et les opportunités. Une rubrique permet de découvrir des professions selon ses goûts.

> Les revues professionnelles du secteur ou celles spécialisées dans l’emploi (L’Étudiant, Studyrama, Rebondir…).

Reprendre une formation

> Les formations extérieures à la branche ne sont pas financées par l’OPCA-PL. Le salarié peut user de son droit au CIF et adresser une demande de financement au Fongecif (généralement pour un an).

> Le partenariat entre OPCA-PL et hospitalisation privée prévoit des financements pour les formations du secteur paramédical. Se renseigner auprès de l’OPCA-PL.

> Des cours du soir après le travail sont proposés par certaines facultés. Un moyen de suivre des études longues tout en conservant son activité au quotidien.

Pour le demandeur d’emploi :

> Pôle emploi finance des formations durant lesquelles les allocations d’aide au retour à l’emploi sont maintenues.

> Les formations dans le cadre d’un contrat de professionnalisation permettent d’être rémunéré grâce à l’alternance entre cours et activité en entreprise.