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Comment les pharmaciens pourraient devenir des piliers de la lutte contre la soumission chimique
Le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes a lancé, ce lundi 2 décembre 2024, une campagne nationale visant à sensibiliser le public à la soumission chimique, en particulier les pharmaciens, premiers professionnels de santé en contact avec les victimes. Cette campagne intervient alors que la soumission chimique, qui consiste à administrer des substances psychoactives à une personne à son insu ou sous contrainte, reste encore largement ignorée du grand public. Contrairement aux idées reçues, cette pratique ne se limite pas au GHB et touche tous les milieux, au-delà des soirées festives.
Les pharmaciens, acteurs clés de la prévention
En première ligne, les pharmaciens jouent un rôle crucial dans la détection et la prévention de ce phénomène. Ils pourront désormais orienter les victimes vers les ressources appropriées. À travers des affiches et des supports d’information, disponbibles gratuitement sur le site du Cespharm, les officines, les laboratoires de biologie médicale et les établissements de santé deviennent des points de contact essentiels pour les victimes potentielles, leur offrant des conseils et des solutions.
Informer, orienter, soutenir : une réponse globale
La campagne est soutenue par le Centre de Référence sur les Agressions Facilitée par les Substances (CRAFS) et l’association #MendorsPas, et vise à sensibiliser à la fois les victimes, leurs proches et le grand public. Les pharmaciens sont encouragés à signaler tout comportement suspect et à aider ceux qui pourraient être victimes de soumission chimique à se tourner vers la plateforme nationale dédiée. Un numéro d’urgence, le 01 40 05 42 70, est également mis à disposition pour un accompagnement personnalisé et un soutien spécialisé.
Une réponse concrète et accessible
En plaçant les professionnels de santé et notamment les pharmaciens au cœur de ce dispositif, le gouvernement espère renforcer l’efficacité de la prévention et améliorer l’accès des victimes à un soutien rapide et adapté. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de lutter contre les violences sexistes et sexuelles, un fléau toujours d’actualité malgré les avancées législatives et sociales de ces dernières années.
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