« L’ENJEU DE LA RENTRÉE : LES TESTS SALIVAIRES »

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Publié le 1 septembre 2020
Par Fabienne Colin
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A la fin de l’été, quel bilan tirez-vous des tests Covid-19 en pharmacie ?

A.G. En pharmacie, nous avons réalisé beaucoup moins de tests qu’espéré. Le décret est sorti le week-end du 14 juillet. Il y a eu peu d’informations à ce moment-là. Et les pouvoirs publics ont surtout poussé les PCR, effectués par les laboratoires. Il aurait fallu expliquer l’intérêt des deux tests virologiques et sérologiques. A mon avis, l’un des enjeux de la rentrée portera sur les tests salivaires.

Pourquoi comptez-vous sur les tests salivaires ?

A.G. Ils sont plus faciles à réaliser, avec un écouvillon et les résultats sont rapides à l’image des tests sérologiques. Une expérimentation a été menée dans les Territoires d’Outre-Mer. Nous espérons qu’il faudra moins de temps que pour les tests sérologiques pour que le test salivaire soit agréé par la HAS et le CNR, et autorisé à la pratique du pharmacien. Toutefois, je crains qu’on se heurte à nouveau à une bataille corporatiste.

Quoi de neuf sur la Route de la Pharmacie, plateforme d’approvisionnement en masques, tests… ?

A.G. Elle va reprendre son chemin à la rentrée. Aujourd’hui, de la même manière qu’il y a eu une pénurie de masques, on assiste à un manque de gants. Nous travaillons au sourcing de ces produits. […] La dotation de l’état va s’arrêter fin septembre/courant octobre. Il est donc fortement recommandé aux médecins, aux infirmières, à tous les professionnels de santé de constituer des stocks de consommables. Face à la difficulté de trouver des gants, les infirmières – notamment – vont se retourner vers leur partenaire idéal ; le pharmacien. Concernant les masques, les groupements sont organisés pour en avoir et les prix vont baisser à la rentrée. Sur les tests sérologiques, nous avons aussi la solution pour s’approvisionner. Quant aux tests salivaires, il faut savoir s’ils seront agréés et autorisés aux pharmaciens.

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