Tests antigéniques : réactions à la baisse des prix [vidéo]

Parti de l’Ardèche à l’initiative de Sonia Jouve, présidente du syndicat des pharmaciens ardéchois affilié à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), le mouvement de grève touchant les tests antigéniques de dépistage du Covid-19 a démarré dans ce département ainsi que dans la Drôme lundi 4 avril et devrait durer jusqu’au week-end de Pâques. « Passer de 16,50 € à 33 € est inacceptable. Le sentiment qui prédomine c’est la déconsidératiion ! », explique cette pharmacienne titulaire (Le Teil-Ardèche), qui a arrêté de faire des tests antigéniques du Covid-19 dans sa pharmacie. « Je ventile les patients qui veulent se faire tester sur le laboratoire de biologie médicale à proximité et sur des infirmières que je connais », ajoute-t-elle. Toujours impliquée dans la vaccination anti-Covid-19, Sonia Jouve préfère désormais se tourner vers les nouvelles missions de la convention nationale pharmaceutique, « mais pas à n’importe quel prix ! », prévient-elle.

Damien Bon, pharmacien titulaire de la Pharmacie Porte Brancion à Paris (15^e arrondissement) a, lui, calculé qu’avec une moyenne de 30 à 40 tests antigéniques par jour, il n’était plus rentable de payer quelqu’un à ne faire que ça.