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- Avez-vous d’ores et déjà commandé les autotests du Covid-19 auprès de vos fournisseurs ?
Avez-vous d’ores et déjà commandé les autotests du Covid-19 auprès de vos fournisseurs ?
NON MAIS
Anne Cosson, titulaire à Saint-Jean-Brévelay (Morbihan). Installée en milieu rural, elle emploie 4 salariés (dont 1 adjoint). Groupements : Réseau Santé et Katalys ; syndicat : FSPF.
Je n’ai pas fait de précommande. J’ai commandé prudemment la première semaine, au compte-gouttes chez le grossiste-répartiteur, une boîte le tout premier jour et deux le lendemain. Un de mes deux groupements propose une offre d’achat de 80 boîtes. Même en réalisant un achat groupé avec une autre pharmacie, j’ai trouvé que c’était une trop grosse quantité. Avant que les autotests soient autorisés à la vente en pharmacie, j’avais eu quelques demandes mais, lors de cette première semaine, une seule boîte de cinq autotests, sur les trois boîtes en stock, est sortie. Cela n’a pas eu l’air de gêner le client que je lui en vende cinq d’un coup car la boîte n’est pas adaptée pour être déconditionnée en vue d’une vente à l’unité. Je ne suis pas certaine en revanche que tous accepteront de les acheter par cinq.
OUI
Sophie Corbisé, titulaire d’une officine rurale à Wervicq-Sud (Nord). Elle emploie 4 salariés (dont 1 adjoint). Groupement : Pharmacyal ; non syndiquée.
Par rapport à l’autorisation qui était attendue de commander et de vendre des autotests rapides sur prélèvement nasal pour le Covid-19, j’ai anticipé modérément les choses en commandant en direct des autotests de la marque Biosynex. Je n’ai réalisé aucune commande auprès de mon grossiste-répartiteur car le laboratoire n’impose aucune quantité. Pour cette toute première fois, j’ai commandé avec prudence une dizaine de boîtes, étant donné que je ne sais pas quelle sera la demande des clients et en quelle quantité. Sur la première semaine de vente, je n’ai eu qu’une demande d’achat.
NON
Claude Richard, titulaire à Dijon (Côte-d’Or), emploie 15 salariés (dont 2 adjoints). Groupement : aucun ; non syndiqué.
En centre-ville, je suis entouré par plusieurs pharmacies qui vont certainement répondre à la demande. La mienne est très atypique car exclusivement orientée sur la phytothérapie, la micronutrition et la cosmétique. Je ne réponds pas aux offres des laboratoires. D’ailleurs, mes clients me sollicitent très peu pour des autotests ou des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod). En revanche, je fabrique et conseille à ma patientèle un spray qui répond à la norme biocide EN 14476 et que j’utilise personnellement, sur des bases empiriques, pour me protéger du Covid-19. Je préfère cela à un autotest dont la fiabilité peut être mise en défaut si le prélèvement nasal est mal fait et la récolte de virus est mauvaise. Pour éviter des résultats hasardeux, la manipulation individuelle de ces autotests doit être encadrée par le pharmacien.
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