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[VIDÉO] Médicaments à base de poudre d’opium, Vitamine A Dulcis… s’il n’y avait que 3 infos à retenir cette semaine

Publié le 20 juin 2025 | modifié le 4 juillet 2025
Par Diane Mottez
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Chaque vendredi, retrouvez notre sélection des actus officinales qu’il ne fallait pas rater. Cette semaine, on revient sur le report de prescription sur les médicaments à base de poudre d’opium, la fin annoncée de la commercialisation de Vitamine A Dulcis et l’inquiétante enquête de l’Anepf sur la santé mentale des étudiants en pharmacie.

Voici les 3 infos qu’il ne fallait pas rater cette semaine.

1. Antalgiques opioïdes : un report de prescription sur les médicaments à base de poudre d’opium

La prescription sur ordonnance numérique sécurisée est une obligation pour le tramadol, la codéine et la dihydrocodéine depuis le 1er mars 2025. Pour s’affranchir de cette contrainte réglementaire et faciliter la prescription d’antalgiques de palier II, certains médecins se reportent sur les médicaments à base de poudre d’opium, comme les spécialités Lamaline et Izalgi, qui en contiennent. L’ANSM indique étudier les ventes des différents antalgiques et ces reports en complément des éventuels signaux de vigilance, afin d’ajuster le dispositif si nécessaire.

2. Clap de fin pour Vitamine A Dulcis

À compter du 30 juin, le laboratoire AbbVie cessera la commercialisation de la pommade ophtalmique Vitamine A Dulcis. Depuis plusieurs années, elle était en tension d’approvisionnement en raison de contraintes de capacité de production du fabricant et sa délivrance devait se faire uniquement sur présentation d’une ordonnance. L’ANSM annonce que des alternatives sont en cours d’investigation.

3. Presqu’un tiers des étudiants en pharmacie a des pensées suicidaires

C’est le résultat, qui fait froid dans le dos, de l’enquête menée par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France auprès de près de 1 650 étudiants. 85 % d’entre eux estiment que leur cursus a eu un impact négatif sur leur santé mentale et un étudiant sur deux a fait une crise d’angoisse pendant l’année. L’Anepf propose 33 pistes d’actions à mettre en place d’urgence.

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