La loi bioéthique adoptée

Réservé aux abonnés
Publié le 17 juillet 2004
Mettre en favori

Définitivement adoptée la semaine dernière, elle interdit le clonage en créant dans le Code pénal un « crime de clonage reproductif portant atteinte à la dignité humaine ». En revanche, elle autorise pour cinq ans, de manière dérogatoire, les recherches sur les embryons et leur sélection, permettant la naissance de « bébés médicaments ». Elle donne le statut de médicament aux « préparations de thérapie génique » qui servent à transférer chez l’homme du matériel génétique et aux « préparations de thérapie cellulaire » constituées de cellules d’origine animale ou leurs dérivés. Nouveauté qui devrait faire réagir l’Ordre : ces produits pourront être fabriqués sous la responsabilité de non-pharmaciens (« une personne autorisée à exercer la profession de médecin ou de pharmacien ou une personne disposant d’une formation scientifique adaptée »).

Publicité