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« Il faut cultiver notre jardin »
A moins d’être Candide, les réalités de terrain ne peuvent être occultées. De fréquentes turbulences sont orchestrées par nos autorités de tutelles, pondérées par l’anticyclone syndical, sur fond de pot commun exsangue ; nos propres « négligences » laissent nos terres en jachères, voire brûlées. Il suffit de regarder ces vitrines de marchands du temple, la confusion entre espace bien-être et médicaments, le syndrome du glissement de la dispensation en une distribution castratrice et marchande, source d’appétits capitalistiques…
Soyons optimistes car de belles récoltes sont à venir : des opportunités de nouvelles « cultures » gravées dans le marbre par la loi HPST, sanctuarisant l’officine en lui conférant statuts et missions à développer par ceux qui le voudront… et le pourront, des espérances d’honoraires de dispensation, de rémunération d’actes nouveaux. Un engrais universel : la formation, sous toutes ses déclinaisons (formation continue conventionnelle à légitimer, livres, revues, e-learning). Patinée par la pratique, elle est la clé de voûte d’une dispensation qualitative, centrée sur le patient et son accompagnement, dans la philosophie interdisciplinaire de la chaîne de soins. Elle est gage de reconnaissance professionnelle pérenne et de concurrence déontologique. A vous de cultiver votre jardin.
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