DHEA et phyto-oestrogènes ne sont pas des traitements de la ménopause

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Publié le 3 novembre 2001
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« Arrêtons de qualifier les phyto-oestrogènes d’hormones naturelles !, s’insurge le Dr Henri Rozenbaum, gynécologue et président de l’AFEM (Association française pour l’étude de la ménopause). Si elles sont naturelles pour les plantes, les femmes n’en ont jamais sécrété… »

Henri Rozenbaum épingle aussi la DHEA : « Telle qu’elle vous est présentée actuellement, c’est une escroquerie. Ce n’est pas l’hormone de jouvence. » « De plus, selon les données de l’Afssaps, il ne faut pas associer la DHEA à un THS sous peine de surdosage en estrogènes », ajoute le Dr Tamborini. Et ni la DHEA ni les phyto-oestrogènes ne constituent un traitement de la ménopause.

Les 22e Journées de l’AFEM, du 22 au 24 novembre à Paris, seront donc l’occasion pour les spécialistes de mettre les points sur les i concernant la ménopause et sa prise en charge. Et ce même auprès du grand public puisqu’une table ronde ouverte à tous est organisée le 24 novembre à 17 heures (téléphone : 01 44 18 66 55).

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