Tenir compte des signes d’alerte

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Publié le 23 janvier 2016
Par Yolande Gauthier
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La prévention de la mort subite par arrêt cardiaque repose essentiellement sur la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire et l’implantation de défibrillateurs chez les patients les plus exposés. Pour Eloi Marijon, cardiologue (Paris, Centre de recherche cardiovasculaire), une prévention à plus court terme serait souvent possible. Dans une étude parue dans Annals of Internal Medicine, ce chercheur a relevé la présence de douleur caractéristique dans la poitrine, dyspnée ou perte de connaissance dans les 4 semaines précédant un arrêt cardiaque chez plus de la moitié des 840 sujets. Seule une personne sur 5 a appelé le 15 devant ces symptômes. Le taux de survie a été de 32 % dans le groupe des appelants, et 6 % seulement dans le groupe qui n’a rien fait.

« Il ne faut pas ignorer ce genre de symptôme, conclut Eloi Marijon. Dans cette situation, il faut surtout ne pas perdre de temps et aller voir son médecin traitant. »

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