La perte de la valeur vénale

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Publié le 15 mai 2004
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La garantie « perte de valeur vénale » représente une sécurité pour le pharmacien. Elle joue après qu’un sinistre a endommagé l’officine, quand le pharmacien ne peut pas reprendre son activité dans les mêmes locaux. Elle indemnise la perte de clientèle suite au sinistre. La perte de valeur vénale peut être partielle ou totale selon que la clientèle a complètement disparu ou pas. Avec cette garantie, l’assureur protège le patrimoine professionnel de son client. Le pharmacien sauve son fonds de commerce. Comme pour la perte d’exploitation, les montants garantis pour la perte de valeur vénale sont exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires.

Les contrats que nous avons étudiés proposent de 80 % du CA (MAAF) à 120 % (Covéa, MADP). Mais c’est le cumul des garanties « perte d’exploitation » et « perte de valeur vénale » qui constitue le véritable critère d’évaluation de cette garantie peu usitée. Car il s’agit de couvrir deux choses bien distinctes : avec la perte d’exploitation, c’est le manque à gagner qui est indemnisé avant un retour à la normale ; avec la perte de valeur vénale, c’est la disparition définitive d’une partie ou de l’ensemble de la clientèle suite à une fermeture ou à un déménagement. Un seul des sept contrats propose ce cumul (Covéa). Les autres tentent de limiter les cumuls d’indemnités pour ne pas avoir à faire face à des montants remboursés trop importants pour un seul et même sinistre.

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