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De l’autre côté du comptoir
La maladie n’épargne personne. Certains d’entre vous prennent un traitement chronique. Lorsque vous vous servez dans une autre pharmacie, vous avez déjà été effaré par le peu d’attention des blouses blanches. La délivrance s’y résume souvent à « Vous avez la carte Vitale ? » et « Celui-là, je vous le mets ou il vous en reste ? » Sans oublier l’officinal qui assène d’emblée : « Vous devriez prendre ça en plus parce que le médecin ne l’a pas marqué ».
Une question me turlupine : est-ce un phénomène rare ou majoritaire ? Arrêtons d’invoquer le manque de temps, le stress du panier moyen ou je ne sais quelle excuse. Où est la satisfaction du métier qui place le patient au cœur de nos préoccupations ? Que se passe-t-il pour que la délivrance devienne une simple distribution ? Est-ce un manque de connaissances, de formation en techniques de communication ? Un désintérêt tardif pour la maladie et les patients ? Il ne faut pas avoir peur de mettre à plat ses pratiques et apporter des solutions.
J’attends une délivrance active (lire p. 50). J’attends que les officinaux me demandent comment je vais quand je suis malade, même pour un simple rhume. Et vous ?
En attendant une amélioration, prenez soin de vous.
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