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Barre de cassure sur les comprimés : peut-on s’y fier ?
Seuls les comprimés dont le conditionnement ou la notice précisent qu’il s’agit de « comprimés sécables » peuvent être coupés pour réaliser des demi-doses. Il ne faut pas se fier systématiquement à la présence d’une barre de cassure sur le comprimé dont la fonction peut être de faciliter la prise en scindant le comprimé en morceaux plus petits, utile notamment en cas de troubles de la déglutition ou lorsque le comprimé est gros. La répartition du principe actif dans une forme galénique non sécable n’est pas nécessairement homogène, par conséquent avaler la moitié d’un comprimé expose le patient à un risque de surdosage ou de sous dosage.
Ainsi, par exemple, tous les dosages de Risperdal, Pyostacine ou encore Haldol ont une barre de cassure qui ne permet pas de diviser en doses égales.
On notera aussi que le comprimé à 40 mg de Tareg peut être fractionné en deux doses égales, tandis que les dosages à 80 mg et 160 mg ont uniquement une barre de cassure.
Autre particularité, les comprimés de Sinemet 200 mg/50 mg LP et 100/25 mg LP présentent une barre sur une face qui n’est ni une barre de sécabilité ni une barre de cassure, puisque les comprimés ne doivent absolument pas être coupés.
En cas de doute, il convient de se référer à la monographie du produit ou, le cas échéant, au centre régional de pharmacovigilance.
Alexandra Blanc
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