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Un anticancéreux contre le VIH
Le cas d’un Français âgé de 51 ans infecté par le VIH depuis 1995 et traité pour un cancer du poumon non à petites cellules vient d’être documenté dans Annals of oncology. A la suite d’une récidive, le patient a été traité avec du nivolumab (Opdivo), anticancéreux de deuxième ligne, anti-PD-1. Traité par Tivicay (emtricitabine, ténofovir et dolutégravir), le patient a vu sa charge virale indétectable (‹ 20 copies/ml) croître jusqu’à atteindre 105 copies/ml au 45e jour de traitement par nivolumab. La charge virale est ensuite redescendue. Ces données suggèrent que le nivolumab a entrainé chez ce patient un effet « shock and kill » correspondant à une réactivation transitoire de la réplication virale dans les lymphocytes T CD4+ infectés et une augmentation des réponses des lymphocytes T CD8 contre le VIH, conduisant finalement à une diminution des cellules réservoirs du VIH. Les chercheurs restent toutefois prudents, l’effet n’ayant pas été observé chez d’autres personnes porteuses du VIH. Pour évaluer la reproductibilité, l’Agence française de recherche sur le sida et les hépatites (ANRS) a lancé la constitution d’une cohorte observationnelle.§
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