Risque de psoriasis accru avec les IEC

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Publié le 6 septembre 2018
Par Yolande Gauthier
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Une étude française, présentée à la conférence internationale de pharmaco-épidémiologie et de gestion du risque thérapeutique (ICPE, Prague, République tchèque, du 22 au 26 août 2018), montre que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) pourraient être associés à un risque accru de psoriasis. Sur la période 2013-2017, le centre de pharmacovigilance de Reims (Marne) a recensé 97 cas de manifestation psoriasique chez des patients traités par IEC, dont 38 % ont été considérés comme graves. L’évolution s’est montrée favorable dans près de trois-quarts des cas à l’arrêt de l’IEC. « Cette étude a donné des résultats statistiquement significatifs pour presque tous les IEC, ce qui constitue un signal de sécurité potentiel », estiment Brahim Azzouz et ses collègues du centre rémois. Dans les cas analysés, la molécule la plus souvent incriminée était le ramipril, puis le captopril et le périndopril. Le trandolapril présentait le risque le plus élevé. §

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