L’URPS-pharmaciens traque l’ostéoporose

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Publié le 6 juillet 2013
Par Marie Luginsland
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En Moselle, 35 000 femmes de plus de 50 ans se casseront le col du fémur dans les trois prochaines années, un tiers d’entre elles ne survivront pas. La mauvaise observance du traitement de l’ostéoporose – moins de 50 % à un an – est la première cause de cette morbidité. Ce constat a amené l’URPS-pharmaciens de Lorraine qui vient d’inaugurer ses locaux à Nancy, à lancer avec l’URPS-médecins, le programme de Suivi intégré de l’ostéoporose par URPS–X, (SIOUX), contractualisé auprès de l’ARS Lorraine.

L’hôpital est la porte d’entrée du programme

De 2013 à 2018, Sioux prévoit chaque année la prise en charge de quarante patients. Et chaque année, 8 500 euros sont mis à la disposition de l’URPS-pharmaciens et autant à celle des médecins pour un suivi de l’observance. Celui-ci est effectué via un carnet de liaison médecin traitant-pharmacien, remis aux patientes à l’issue d’une séance d’éducation thérapeutique à l’hôpital de Mercy, sur prescription du médecin traitant. « C’est là une spécificité de ce programme qui prévoit l’hôpital comme porte d’entrée avec ensuite désignation par le patient souhaitant y adhérer, de son médecin traitant et de son pharmacien habituel comme correpondants », expose Christophe Wilcke président de l’URPS-pharmaciens de Lorraine. Et de préciser : « Depuis le début de l’année sur une quarantaine de patients en ETP à l’hôpital, les médecins ont reçu dix retours patients, les pharmaciens quinze ». Les officinaux sont rémunérés pour les réunions avec les médecins et pour deux entretiens patients de vingt minutes par an, sur la même base que pour les AVK, soit 40 euros par patient.

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