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L’oméprazole peut-il être impliqué dans la survenue d’une galactorrhée ?
Quatre cas de galactorrhée avec hyperprolactinémie sous inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) ont été décrits dans la littérature. Ils concernent trois jeunes femmes de 13 à 32 ans et un jeune homme de 21 ans traités par oméprazole, ésoméprazole ou lanzoprazole. La galactorrhée est apparue dans les sept premiers jours de traitement pour les patientes et après un an pour le jeune homme. Elle a régressé rapidement après l’arrêt du médicament, tout comme l’hyperprolactinémie associée. Pour deux des patients, la réintroduction du même IPP a provoqué la réapparition de l’effet. Dans un cas, le switch vers du pantoprazole n’a pas été suivi de nouvel effet de galactorrhée. A ce jour, une vingtaine de cas où un IPP était suspecté dans l’apparition d’une hyperprolactinémie ou d’une galactorrhée ont été signalés à la pharmacovigilance en France. Aucun mécanisme pharmacologique n’explique pour l’instant cet effet.
Source : Bulletin d’information du centre régional de pharmacovigilance de Limoges n° 120, septembre 2019.
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