- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- L’hépatite C : fiche mémo
© L’hépatite C : fiche mémo - Pixabay/qimono
L’hépatite C : fiche mémo
Réservé aux abonnés
Partager
Mettre en favori
A l’occasion de la mise à disposition de l’antiviral Maviret dans le traitement de l’hépatite C, voici un récapitulatif des principaux points à retenir sur cette pathologie.
- L’infection par le virus de l’hépatite C évolue vers la chronicité chez environ 80 % des patients. En 2011, en France, près de 200 000 personnes étaient atteintes d’hépatite chronique C. Le rapport de recommandations 2016 « Prise en charge thérapeutique et suivi de l’ensemble des personnes infectées par le virus de l’hépatite C » indiquait qu’en 2014 environ 75 000 personnes étaient infectées par le VHC mais non dépistées.
- Le virus de l’hépatite C présente une grande variabilité génétique. On distingue 6 génotypes majeurs numérotés de 1 à 6. En France, c’est le génotype 1 qui est le plus fréquent.
- Les symptômes sont souvent absents ou peu évocateurs dans la phase chronique (asthénie, myalgies, arthralgies, prurit…). La triade clinique purpura cutané-arthralgies-asthénie est toutefois assez évocatrice. La progression de l’atteinte hépatique est variable d’un patient à l’autre. Le risque de cirrhose concerne 15 à 30 % des patients après 20 ans d’évolution de la maladie.
- La transmission s’effectue essentiellement par voie sanguine (principalement toxicomanie intraveineuse ou nasale). Plus rarement, transmission par le biais d’objets contaminés (rasoir, brosse à dents) suite à une effraction cutanée (tatouage, piercing). Il existe aussi de rares cas de transmission mère-enfant (à l’accouchement) et de transmission sexuelle.
- La stratégie thérapeutique a considérablement évolué au cours des dernières années avec l’arrivée de nouveaux antiviraux à action directe, disponibles à l’hôpital. Le choix des molécules utilisées est fonction du génotype du virus. La durée du traitement varie selon les molécules utilisées, le génotype du VHC, l’échec à un précédent traitement ou la présence d’une cirrhose, de 8 à 24 semaines.
Pour en savoir plus sur l’hépatite C, consultez le cahier Formation « L’hépatite C« , paru dans le n° 3162 du 4 février 2017.
Publicité
Publicité
Publicité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
