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Les génériques des antirétroviraux ont la cote
Dans son actualisation des recommandations de « prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH », le Pr Philippe Morlat, président du groupe d’experts du Conseil national du sida et des hépatites virales, souligne que « le coût du traitement doit être considéré dans la prise de décision et les associations les moins chères doivent être privilégiées ». L’arrivée depuis cet été de génériques de Truvada (emtricitabine + ténofovir) et de Kivexa (abacavir + lamivudine) a changé la donne. Pour le Pr Morlat, « il faut accepter de casser les combinaisons » antirétrovirales et ne pas hésiter à prescrire deux comprimés par jour au lieu d’un seul. Avec à la clé des économies substantielles, de l’ordre de 5 000 à 7 000 euros par traitement annuel. Selon lui, aucune étude n’a démontré que la meilleure observance assurée avec les combinaisons à un comprimé avait des conséquences en termes de succès virologique. Sauf chez les personnes précaires, pour lesquelles le schéma à une prise par jour reste recommandé. §
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