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L’aspirine sans bénéfice en prévention primaire
Une récente étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, démontre à nouveau l’absence de bénéfice de l’aspirine en prévention cardiovasculaire chez des personnes âgées en bonne santé. Le suivi de 19 000 patients de plus de 65 ans sur une durée médiane de 4,7 ans ne montre pas de baisse du risque d’événement cardiovasculaire chez les sujets prenant 100 mg d’aspirine par jour, par rapport à ceux sous placebo. Au contraire, le risque de mortalité toutes causes confondues est augmenté de 14 % dans le groupe traité par aspirine, soit, pour les chercheurs, « 1,6 décès supplémentaire pour 1 000 personnes-années ». Sans surprise, le taux d’hémorragie majeure est aussi plus élevé dans le groupe aspirine. Après les résultats présentés au congrès de la Société européenne de cardiologie au mois d’août, l’aspirine à faible dose en a décidément gros sur le cœur. §

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