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La gonarthrose de M. Kamal Ogenou
M. Ogenou, 60 ans, diabétique de type 2 sous metformine et glimépiride, souffre également d’arthrose du genou. A la suite d’une forte poussée inflammatoire avec épanchement articulaire, il a consulté le rhumatologue qui a réalisé une injection intra-articulaire de corticoïde – que le patient doit rapporter à sa prochaine visite.
Conseils complémentaires
A la suite de l’injection intra-articulaire du corticoïde. Il est préférable de ne pas trop marcher jusqu’au lendemain. L’application de glace peut soulager si besoin la douleur en attendant une plus nette amélioration dans les jours qui suivent et qui perdure en général 3 à 4 semaines. Le risque infectieux, prévenu par la réalisation de l’injection dans des conditions d’asepsie rigoureuse, est faible : toute fièvre, recrudescence ou gonflement de la douleur du genou dans les jours qui suivent l’injection doit alerter.
Renforcer la surveillance glycémique. La survenue d’effet indésirable systémique des corticoïdes est rare après une injection locale, mais possible avec notamment un risque de déséquilibre du diabète. Recommander d’intensifier l’autosurveillance de la glycémie et de contacter le spécialiste si la perturbation de l’équilibre glycémique dure plus de 1 semaine.
AINS topique en relais lorsque nécessaire. Perçus souvent comme peu utiles, ils revêtent toutefois un intérêt qui a été démontré lorsqu’ils sont appliqués scrupuleusement plusieurs fois par jour, plusieurs jours de suite pour calmer une poussée douloureuse d’intensité modérée.
ACCOMPAGNER LA DISPENSATION
Diprostène : l’injection du corticoïde au plus près de l’articulation enflammée permet de recourir à une dose faible et d’en réduire les effets systémiques. Un flush (sensation de rougeur, chaleur du visage) est possible dans l’heure suivant l’injection, se résorbant spontanément.
Paracétamol : à utiliser pour calmer une recrudescence des douleurs. Bien toléré ponctuellement, il ne constitue toutefois pas un traitement de fond de la douleur ; son utilisation au long cours est associée à des troubles hépatiques, cardiovasculaires et digestifs, selon certaines études.
Diclofénac : à appliquer en massage doux et prolongé sur le genou lors de périodes douloureuses.
Genouillère : la prise de mesure et l’essayage des modèles (GenuTrain, GenuPro Comfort, Genumedi, Genugib 3D rotulienne, etc.) sont possibles si l’œdème est suffisamment résorbé.
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