De la prednisolone pour retarder le sida

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Publié le 5 juin 2004
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Aussi paradoxal que cela puisse paraître, un glucocorticoïde comme la prednisolone pourrait retarder de deux à dix ans la décroissance du nombre de lymphocytes CD4 chez des patients séropositifs sans traitement antiviral. Condition requise : avoir une faible charge virale (moins de 30 000 copies/ml). Si l’idée de faire appel à un immunosuppresseur paraît de prime abord saugrenue, les chercheurs français à qui l’on doit cette étude ont cherché simplement à contrecarrer l’activation chronique du système immunitaire induite au départ par le VIH. Avec succès, puisque sur les 44 patients traités quotidiennement par prednisolone pendant 10 ans, aucun passage au stade sida n’a été déploré.

Source : Agence de presse médicale.

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