Comment les DCI des anticorps monoclonaux sont-elles construites ?

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Publié le 13 mars 2019
Par Yolande Gauthier
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La dénomination commune internationale (DCI) des anticorps monoclonaux se termine toujours par –mab (pour monoclonal antibody). Des sous-segments correspondent à l’origine à des cellules ayant servi à la production de la substance : u pour l’homme, o (mouse) pour la souris, a pour le rat, e pour le hamster, i pour le primate, tandis que xi désigne des anticorps chimériques et zu des anticorps humanisés. Un autre type de sous-segment indique la catégorie d’action de l’anticorps : -ba(c)- pour antibactérien, -ci(r)- pour système cardiovasculaire, -le(s)- pour lésions infectieuses, -li(m) pour immunomodulateur, -ki(n)- pour interleukine ou encore –vi(r)- pour antiviral. La cancérologie, domaine d’importance pour les anticorps monoclonaux, bénéficie de 7 sous-segments spécifiques désignant un organe ou un type de tumeur : -co(l)- pour le côlon, -go(t)- pour le testicule, -go(v)- pour l’ovaire, -ma(r)- pour le sein, -me(l)- pour le mélanome, -pr(o)- pour la prostate et –tu(m)- pour les diverses autres tumeurs. Par exemple, l’infliximab (Remicade) est un anticorps monoclonal chimérique (-xi-) immunodépresseur (-li-).

Source : BIP Occitanie, octobre 2018.

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